Bienvenue sur le blog Coeur Aidant ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique les 7 clés indispensables pour s’autoriser à prendre soin de soi tout en aidant un proche cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur le blog Coeur Aidant ! Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique les 7 clés indispensables pour s’autoriser à prendre soin de soi tout en aidant un proche cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
(Défi #2) Résumé du livre Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie de Rosette POLETTI. L’auteure nous explique comment prendre soin de soi sans culpabiliser, quand on s’occupe d’un proche malade, âgé ou en situation de handicap.
Elle nous permet de comprendre que malgré les difficultés telles que l’isolement, le manque de reconnaissance, les soucis d’argent, que nous devons nous écouter pour être bienveillant envers nous-mêmes. Elle nous invite à faire entrer dans nos vies la méditation, la cohérence cardiaque et la musique pour être plus fort. Le but est de résister sereinement aux défis d’être proche-aidant et de mieux apprécier les satisfactions de l’existence.
Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie de Rosette POLETTI, janvier 2019, 123 pages
Rosette POLETTI a une longue carrière d’infirmière en Suisse et aux Etats-Unis. Elle est experte dans l’accompagnement en fin de vie, psychothérapeute et auteure d’ouvrages dont Accepter ce qui est, L’Estime de soi et La résilience. Elle a soutenu de nombreux proches–aidants durant son parcours professionnel. À titre personnel, elle a aussi endossé ce rôle d’aidante.
Le titre complet du livre est : Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie plutôt que d’attendre la fin de l’orage. Ainsi, les difficultés du proche-aidant s’apparentent au mauvais temps. De même, la joie correspond au beau temps. Il s’agit d’un clin d’œil au philosophe Sénèque qui a dit : « Il faut apprendre à danser sous la pluie, plutôt qu’attendre la fin de l’orage ! ».
De plus, Rosette POLETTI nous interpelle sur l’importance de bien connaître nos besoins et nos limites quand on est proche-aidant. Car on ne peut donner que ce que l’on possède.
Dans son ouvrage, elle nous transmet ses idées, des pistes et des outils pour soulager les proches-aidants dans leurs tâches.
Les 10 principes à retenir du livre Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie de Rosette POLETTI
- Aider est un acte altruiste et noble
- S’accepter radicalement pour respecter ses besoins et ses limites
- Se donner de l’autocompassion pour déculpabiliser
- Un proche-aidant épuisé ne peut pas aider efficacement
- Avoir l’humilité de demander et d’accepter de l’aide
- Prendre conscience des difficultés pour mieux prendre soin de soi
- Exprimer ses émotions pour s’en libérer
- Rencontrer d’autres proches-aidants pour échanger
- Faire des pauses et apprécier les moments simples de la vie malgré les soucis
- S’ouvrir à la méditation et à la cohérence cardiaque pour se relaxer
Avantages :
Richesse des divers témoignages pour mieux comprendre les situations des proches aidants
De nombreuses solutions et pistes sont proposées pour apaiser les personnes qui aident
Inconvénients :
Les statistiques données ne concernent que la Suisse
Résumé en vidéo du livre Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie
Si vous préférez la vidéo au texte, j’ai préparé une chronique du livre en vidéo, pour vous plonger également dans la nature 🙂 :
Chapitre 1 Être un proche-aidant
Rosette POLETTI nous explique que les proches-aidants ont toujours existé. Alors elle décrit les évolutions de la société qui changent la situation. Notamment, elle cite l’allongement de l’espérance de vie, la montée des maladies neuro-dégénérative telle que la maladie d’Alzheimer et elle fait le constat que les grands-parents n’habitent plus avec leurs enfants et petits-enfants.
De ce fait, un cercle restreint de personne va devoir partager son temps de libre, son affection, ou son amitié auprès d’une personne, pour lui maintenir de bonnes conditions de vie.
Rosette POLETTI attire aussi notre attention, sur un nouveau genre de proches-aidants. À travers le rôle des grands-parents qui parfois gardent leurs petits-enfants pendant les vacances. Et en plus ces grands-parents aident déjà leurs propres parents, ce qui fait d’eux des multi-aidants, alors qu’ils pensaient profiter de leur retraite.
Pour mieux comprendre ce que c’est qu’un proche-aidant, Rosette POLETTI revient sur la définition, dans le canton de Genève.
« Une personne de l’entourage immédiat d’un individu dépendant d’assistance pour certaines activités de la vie quotidienne, qui, à titre non professionnel et informel, lui assure de façon régulière des services d’aide, de soins ou de présence, de nature et d’intensités variées, destinés à compenser ses incapacités ou difficultés ou encore à assurer sa sécurité, le maintien de son identité et de son lien social. Il peut s’agir de membres de la famille, voisins ou amis. Cela ne concerne pas les formes organisées de bénévolat. »
Définition adoptée par la Commission consultative en séance, le 12 juillet 2012.
Elle partage des témoignages qui illustrent les divers cas des proches-aidants. Elle rend un vibrant hommage à toutes ces personnes qui s’occupent d’un proche dépendant, avec courage, abnégation et amour. Elle rappelle que chaque cas est unique mais que l’on peut se reconnaître dans certaines des situations citées.
Ainsi, elle les nomme « les héros de l’ombre » ! Leur rôle mériterait d’être mis plus en lumière.
Car ils sont patients, généreux, bienveillants, aimants et s’occupent chaque jour de leurs proches dépendants, en silence. De ce fait, Rosette POLETTI nous montre que des valeurs nobles perdurent dans notre société, à travers ces témoignages de proches-aidants.
Note : Elle propose un petit test pour nous aider à repérer nos motivations et analyser nos difficultés quand on est proche-aidant.
Les difficultés :
Malgré tout l’amour qui est porté, Rosette POLETTI décrit les principales difficultés auxquelles le proche-aidant est confronté.
Ainsi, elle cite entre autres : la fatigue, le manque de sommeil, la solitude, les tensions dans le couple, les désaccords dans la fratrie et les soucis financiers.
Elle confesse que l’expertise acquise par les proches-aidants n’est pas toujours reconnue par les professionnels de santé, ce qui peut créer des problèmes de communication entre les proches-aidants et les soignants, sur la manière de « prendre soins ».
En outres, la communication entre l’aidant et l’aidé peut être altérée, à cause des pertes de mémoire de l’aidé ou à cause de son agressivité liée à sa pathologie.
Les émotions :
Concernant le terrain des émotions, Rosette POLETTI indique que la culpabilité est très souvent ressentie par les proches-aidants.
Cette émotion peut les conduire jusqu’au burn-out car ils ont l’impression de ne jamais en faire assez. Ils se culpabilisent ou sont culpabilisés par les autres membres de la famille.
Elle précise que pour se défaire de cette culpabilité souvent irrationnelle, il faut reconnaître notre imperfection en tant que personne et ne pas endosser seule la responsabilité de la situation. Cela demande de s’ouvrir à un nouveau schéma de pensées et de s’accepter avec bienveillance.
Ensuite, Rosette POLETTI, aborde le sentiment d’injustice, qui provoque frustration et colère. Elle nous encourage à accepter la colère pour mieux l’exprimer, par exemple en criant dans la forêt ou à travers l’écriture.
Elle souligne, l’importance des groupes de paroles, pour libérer sa voix.
En plus, elle évoque une tristesse mal connue, à savoir le « deuil blanc ». En effet, les troubles cognitifs (la perte de mémoire) de la personne aidée la rendent absente psychologiquement alors qu’elle est présente physiquement. De ce fait, Rosette POLETTI encourage le proche-aidant à accepter les changements successifs durant toute la maladie et de s’exprimer. Cela va lui permettre de se fortifier et d’être résilient pour continuer à aider son proche tout en restant en santé.
Chapitre 2 Prendre soin de soi en tant que proche-aidant
Dans ce deuxième chapitre, Rosette POLETTI insiste sur l’importance de la prise de conscience des difficultés pour ensuite mieux prendre soin de soi.
Elle partage, un ancien texte, de Bernard de Clairvaux qui écrit au Pape Eugène III, en l’an 1100. Ce texte montre qu’à travers les siècles et jusqu’à aujourd’hui, le besoin de prendre soin de soi est toujours d’actualité.
« Reviens à toi-même.
Comment peux-tu être vraiment
présent pour les autres si tu t’es perdu
toi-même ?
Si tu passes toute ta vie en activités et si
tu ne te crées plus d’espace
pour le silence, je ne te soutiens pas !
Comment peux-tu être pleinementhumain, si tu t’es perdu ?
Toi aussi, tu es un être humain.
Pour que ta bonté soit parfaite,
tu ne dois pas seulement être là
pour les autres, mais tu dois
avoir un cœur attentif à toi-même.
Si toutes et tous ont le droit d’avoir
une part de toi, sois alors aussi un
homme -une femme-
qui a le droit de t’avoir.
Pourquoi serais-tu le seul
qui n’ait rien de toi-même ?
Combien de temps encore offriras-tu
ton attention à tous, sauf à toi-même ?
Tout le monde puise dans ton cœurcomme si tu étais une fontaine publique
et toi, tu restes assoiffé à côté !
N’oublie pas : offre-toi à toi-même !
Je ne dis pas : fais-le toujours,
mais je dis : fais-le de temps à autre.
Sois comme pour tous les autres :
PRESENT POUR TOI AUSSI. »
Bernard de Clairvaux, l’an 1100
De plus, Rosette POLETTI réaffirme que pour prendre soin de soi il est important de : respecter ses limites, accepter son imperfection en toute humilité et accepter ce qui est.
Parallèlement, elle souligne que chaque cas de proche-aidant est différent, en termes de vécus, de personnalités et de relation aidant-aidé.
Rosette POLETTI met en lumière le travail de la psychologue clinicienne et professeure de méditation, Tara Brach qui est l’autrice du best-seller L’Acceptation radicale. Tara Brach appelle la « Transe de déconsidération » le phénomène d’autodépréciation, à cause notamment du sentiment de ne jamais en faire assez. Partant de ce constat, Rosette POLETTI encourage les proches-aidants à s’accepter radicalement et d’être à l’aise avec leurs imperfections.
Dans cette continuité, elle se réfère à Kristin Neff, première experte et auteure qui retient trois composantes de l’autocompassion : La bienveillance envers soi-même, reconnaître son « humanité » en reconnaissant notre droit à l’erreur et l’autocompassion en acceptant nos pensées négatives pour mieux les laisser passer.
L’autre point, mentionné par Rosette POLETTI est la joie d’être un proche-aidant. Elle raconte une anecdote dans laquelle un monsieur âgé lui dit qu’il n’est pas un proche-aidant mais qu’il est un « proche-aimant ! ». À travers cette phrase, Rosette POLETTI explique que des recherches montrent l’amélioration du bien-être des proches-aidants grâce à la qualité de la relation aidant-aidé. Elle indique ce qui en ressort : la joie du service rendu, accroître ses compétences, retrouver un sens à sa vie et favoriser parfois des réconciliations.
Note : Dans cette vidéo Self-Compassion for Difficult Times, Kristin Neff explique l’importance vitale de l’autocompassion et comment nous pouvons apprendre à être plus gentils avec nous-mêmes, en particulier dans les moments difficiles. Ceci a été filmé lors d’un événement en ligne de la chaîne Action for Happiness le 20 juillet 2020. Vidéo 59 mins
Cliquez sur Paramètre puis cliquez sur sous-titres, ensuite cliquez sur générer automatiquement puis choisir la langue souhaitée (français,)
Chapitre 3 La « boîte à outil » du proche-aidant
Dans ce dernier chapitre, Rosette POLETTI nous propose un éventail d’outils qui sont des pistes de solutions. Chacun étant libre d’utiliser ce qui lui conviendra le mieux.
Les petits bonheurs :
Tout d’abord, elle aborde les petits bonheurs en s’inspirant du livre de l’anthropologue Françoise HERITIER Le Sel de la vie.
En ce sens, Rosette POLETTI nous invite à apprécier la beauté des moments simples de l’existence. Et cela malgré les contextes préoccupants dans lesquels nous pouvons évoluer. Elle cite des actions comme : écouter la mélodie des oiseaux, s’acheter une fleur, accueillir le sourire de notre proche-aidé, lire et relire des citations positives.
Rosette POLETTI rappelle deux soucis majeurs des proches-aidants qui sont le manque de temps et la difficulté de partir en voyage. Ainsi sans occulter l’importance du répit, Rosette POLETTI indique qu’apprendre à savourer les petits miracles du quotidien, permet de conserver sa joie de vivre.
Les autres solutions proposées par Rosette POLETTI sont les suivantes :
- Faire au moins une pause d’une minute, en posant son attention sur sa respiration
pour se retrouver ;
– Pratiquer la cohérence cardiaque qui est une respiration en 5 minutes très apaisante.
Les bienfaits sont notamment la réduction du stress et le renforcement du système immunitaire.
Note : Le docteur David Servan-Schreiber explique la cohérence cardiaque (et les bienfaits scientifiquement) dans cette vidéo de 16,09 mins sur La chaîne YOU TUBE Performance et Coaching. Cliquez ici
- (Note : Vous pouvez tester l’exercice de Cohérence Cardiaque, sur des sonorités méditatives en 5,35 mins sur la chaîne YOU TUBE de Catherine Darbord en cliquant ici.
- Effectuer des méditations guidées pour se libérer de ses peurs
- Pratiquer la méditation pleine conscience et si possible avec un groupe de méditation. Le docteur Jon kabat-Zinn a développé un programme de réduction du stress basé sur la méditation pleine conscience (appelé MBSR : Mindfulness based reduction) en s’inspirant de la tradition de la psychologie bouddhiste.
Note : Vous pouvez retrouver plus d’informations notamment sur le site de l’Association pour le Développement de la Mindfulness. J’ai personnellement suivi plusieurs programmes de MBSR, avec la psychologue et coach Annick Marous. Je détaille ce que la méditation m’a apporté dans l’article Mes cinq bienfaits de la méditation pleine conscience.
- Se faire masser
- Appeler des plateformes téléphoniques où l’écoute est empathique et sans jugement permettant au proche-aidant de se confier librement dans l’anonymat.
(Note : Si vous êtes en France appelez l’association Avec nos proches : 01 84 72 94 72 De 8h à 22h tous les jours
- Ou participez à un atelier téléphonique avec d’autres proches aidants, en restant chez vous (gratuit et anonyme). Inscrivez-vous à Connect’Aidants au 01 84 72 94 70 ou par mail à ateliers@avecnosproches.com ou Cliquez ici
Si vous êtes en Suisse appelez la Main tendue : au 143 ou Cliquez ici)
- Ecrire dans un « journal de bord» ses ressentis
- Eveiller son côté artistique (par la musique, le coloriage type mandalas…)
- Lire des citations positives ou aller sur le site ndweb.org
- Pratiquer l’EFT (technique de libération émotionnelle) qui a été créé par Robert Smith pour faciliter le lâcher-prise.
Conclusion
En conclusion, dans cette ouvrage, Rosette POLETTI, nous donne des clés de compréhension et des trésors de solutions pour mieux vivre son rôle de proche-aidant. 😊 Vous êtes libre d’en savoir plus, en achetant le livre Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie de Rosette POLETTI, en cliquant : ici
Lire plus de commentaires du livre Être proche-aidant c’est apprendre à danser sous la pluie sur Amazon.
2 commentaires
Quelle richesse ces résumés de livres ! Le temps étant compté, encore plus lorsqu’on est aidant.
J’aime le fait de découvrir d’autres livres sur lesquels les auteurs se sont appuyés.
Le « deuil blanc » est une découverte que je vais explorer plus profondément.
Merci Cassandre ! Plein de bonnes ondes pour la poursuite de ce défi !
Bonjour Céline, mille mercis pour ton commentaire. En effet, un résumé vidéo ou un podcast permettent de gagner du temps. Le but est de rendre le plus accessible les résumés de livre. J’ai découvert aussi le « deuil blanc » avec le livre de Rosette POLETTI. Cette notion est une clé de compréhension à explorer, assurément. Encore merci pour tes bonnes ondes, que j’accueille avec beaucoup de gratitude. À bientôt